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Mon parcours

L'amour des enfants

Je suis une femme qui a toujours été passionnée par les enfants.  Depuis toute jeune, j’ai toujours été entourée d'enfants. Je gardais les enfants du voisinage, je produisais des spectacles et j'animais des fêtes d'enfants.  J'ai aussi eu la chance d'avoir un frère et une sœur plus jeunes, ce qui m'a permis de jouer à la maman. Par la suite, j'ai toujours travaillé auprès des enfants et j'ai eu la chance d'être maman de deux belles filles en santé.

Mon choix professionnel

 

En me questionnant au secondaire sur mon avenir professionnel, ce qui était évident pour moi, c'est que  je voulais travailler auprès des enfants. J’ai commencé une formation à l'université en psychologie et je me suis rapidement aperçue que je n'étais pas à ma place. Je ne voulais pas ouvrir un cabinet de psychologie pour les enfants, je voulais être directement en contact avec eux dans leur quotidien afin de pouvoir les soutenir concrètement face à leurs difficultés.   J’ai donc changé mon choix et je me suis dirigée vers la psychoéducation où là, mon besoin d'action concrète a été comblé: "Qu'est-ce qu'on peut faire dans l'ici et le maintenant?"

Emplois étudiants:

 

Pendant mes études, j'ai pu mettre en application mes connaissances nouvellement acquises en  travaillant  l’été pour une agence de garde en milieu familial où j’animais les enfants dans les milieux familiaux et par la suite, ils m'ont engagée comme conseillère pédagogique durant la session des cours, ce qui m'a permis d'approfondir mes connaissances du développement des enfants.

Carrière

 

Avec mon diplôme en poche, j'ai commencé à travailler dans une pré-maternelle pour ensuite me diriger vers le milieu communautaire. J'animais des groupes de soutien parent, des ateliers de stimulation parent-enfant, des conférences, etc. 

 

Par la suite, la vie m'a amenée vers le milieu scolaire. J’ai travaillé dans ce milieu pendant 20 ans à différents postes  (éducatrice, TES, coordonnatrice service de garde, conseillère pédagogique, enseignante en formation professionnelle,  conseillère au préscolaire). Mon poste principal de coordonnatrice en service de garde scolaire m’a comblé de nombreuses années parce qu'il me permettait d'organiser un milieu de vie sécurisant et enrichissant pour les enfants en milieu défavorisé en répondant à leurs besoins et en aidant leurs parents. Mon entourage me disait qu'avec ma formation universitaire je pourrais gagner bien plus en occupant un autre poste, mais je sentais que je faisais une différence dans leur vie et que je leur donnais une chance de s'épanouir.  C'était le plus important pour moi.

 

Pendant que j'occupais mon poste de coordonnatrice, plusieurs projets ponctuels m'ont été proposés en regard à mon expertise des enfants en difficulté et des services de garde. J'ai enseigné  au Cégep de Saint-Jérôme au programme de Technique d'éducation à l'enfance et offert de la  formation continue pour les RSG en milieu familial.  J'ai été conseillère pédagogique pour l'ensemble des services de garde de ma commission scolaire où j'ai développé divers programmes (éducatif, d'activités et de formation) en plus d'offrir du soutien au milieu de garde. Par la suite, on m'a proposé de participer au développement du nouveau programme de formation provincial pour les éducatrices en milieu scolaire, ce fut une expérience très enrichissante. Je l'ai par la suite enseigné.  Je prenais l'enseignement très à cœur, car je voulais transmettre ma passion des enfants aux futures éducatrices et former des éducatrices qui comprendraient les besoins des enfants et particulièrement de ceux en difficulté. J'avais trop vu dans ma carrière d'éducatrice, qui n'étaient pas là par amour pour les enfants ou qui étaient très mal outillées pour intervenir auprès d'eux.  Au bout du compte, ceux qui payaient pour cela étaient bien sûr, les enfants.  Je disais souvent: "on ne travaille pas avec des ordinateurs, mais avec des enfants".  L'augmentation de la  qualité des services de garde scolaire me tenait à cœur et était mon cheval de bataille; même si pour les commissions scolaires, les services de garde scolaire sont rarement leur priorité.

Questionnement sur ma pratique 

Parallèlement à tout ça, j'observais  une augmentation des enfants vivant des défis (anxiété, problèmes de langage, TDAH, hypersensibilité, etc.) et les limites de mes interventions m'ont fait remettre celles-ci  en question. Les outils que j'avais en main étaient-ils suffisants pour leur venir en aide? Je constatais que malgré les nombreux moyens d’interventions utilisés, certains enfants avaient de la difficulté à utiliser leurs outils malgré leur grande motivation. Les enfants me disaient, "je ne suis pas capable", "c’est plus fort que moi", c'est ce qui m’a amené à chercher d'autres moyens d'intervenir. J'ai découvert  une  approche différente et peu connue au Québec le RMT (intégration des réflexes).  Cette approche m’a permis de voir que certains enfants réagissaient par réflexe et que c'était effectivement,  hors de leur contrôle.  J'ai aussi découvert  les liens entre le fait de bouger et le développement des connexions au cerveau chez l'enfant qui sont impliquées dans plusieurs problématiques vécues par les enfants.  En expérimentant les mouvements sur mes filles et des membres de ma famille, j'ai pu constater des effets assez impressionnants. Je me suis donc embarquée dans l'aventure  afin de devenir consultante. Je fus dans les premières au Québec à être certifiée par RMT international, et je me suis donnée comme défi de faire connaître l'efficacité de cette approche. Quoi de mieux dans ma pratique que de pouvoir combiner les deux approches: une pour aider l’enfant à reprendre le contrôle de son corps (RMT) et l'autre pour lui fournir des outils concrets pour l’aider à y arriver (psychoéducation).

Période de remise en question de mon choix de carrière

Dans les dernières années,  j'avais de plus en plus souvent en tête d'ouvrir une pré-maternelle spécialisée pour les enfants vivant des difficultés.  Je vivais beaucoup de frustrations face aux limites que m'imposait l'organisation scolaire et j'étais frustrée de ne pas pouvoir offrir plus aux enfants.  Ma situation familiale avait malheureusement mis en veilleuse mon beau projet, puisque je m'étais retrouvée entre temps mère monoparentale avec des enfants en bas âge.  

À l'approche de la quarantaine, j'ai eu une remise en question plus profonde sur mon travail.  J'avais perdu la passion. Je n'avais jamais eu depuis le début de ma carrière à me motiver le matin pour aller travailler. J'avais toujours travaillé sans compter mes heures et j'étais constamment impliquée dans de nombreux projets pour les enfants. Que se passait-il?  Est-ce que les enfants étaient encore une passion? Est-ce que j'étais encore à la bonne place?  Après une introspection, je me suis rendue compte que ce n'est pas l'amour des enfants que j'avais perdu mais la raison était que mon emploi n'était plus en accord avec mes valeurs.

 

J'avais accumulé beaucoup de frustrations au cours des années en lien avec des situations vécues en milieu scolaire: des événements vécus où la justice n'était pas au rendez-vous, où les enfants n'étaient pas au cœur des préoccupations des intervenants, où les besoins des adultes passaient avant ceux des enfants, où les enfants devaient entrer dans le même moule, où il était plus facile de mettre les enfants sous médication que d’intervenir, où en faire trop était mal perçu par les collègues (la loi du moindre effort), où des personnes qui ne sont pas à leur place sont protégées, où des coupures de personnel mettent  une pression énorme à ceux qui restent en place avec peu de moyens, etc. Nous pourrions en parler encore longtemps.  Je me  sentais frustrée de  ne pas pouvoir être disponible pour les enfants, d'avoir l'impression de bâcler mon travail,  d'être perdue dans les dédales administratifs et de me faire reprocher de trop en faire par mes collègues. C'est pourquoi  j’ai décidé  de quitter le milieu scolaire et sa sécurité financière, car cela ne cadrait plus avec mes valeurs. Plusieurs personnes ont oublié l’enfant qui devrait être le centre de leurs préoccupations. Mais je lève mon chapeau à ceux qui résistent encore et se donnent  corps et âme pour les enfants, car des perles il y en a encore beaucoup dans les écoles.

 

Projet d'entreprise:

C’est pourquoi j’ai décidé de partir à mon compte et enfin pouvoir offrir la qualité de service que je veux offrir aux enfants. Mes filles étant plus vieilles, j'étais donc prête à mettre en place le projet que j'avais en tête depuis plusieurs années.  C'est devenu un projet de famille. Merci, Coralie et Alycia pour votre précieuse aide!

La raison d'être de mon entreprise:

 

J'ai  le désir profond d’aider les enfants à s’épanouir dans la vie, car que je crois profondément  que tous les enfants ont droit d'avoir leur chance. C'est pourquoi mon logo comporte des papillons, car pour moi, un papillon qui sort de son cocon, est épanoui et libre d'être qui, il est.  De plus, ils sortent d'un chapeau de magicien, car lorsque l'on donne une chance à un enfant de s'épanouir malgré ses difficultés, c'est un peu magique et finalement, mon slogan illustre la transformation de la chenille en magnifique papillon.

 

« Aider votre enfant à  déployer ses ailes selon ses couleurs » 



                                                                                                                       

 

 

 

                                                                                                                   Voici une page de ma vie en toute authenticité

                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                   Cathy Beaudoin

       info@lenvoldupapillon.ca                      Saint-Jérôme

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